Les humains sont gênés par la pollution sonore, mais nous ne sommes pas les seuls ! L’acoustique est utilisée pour limiter les conséquences des nuisances sonores sur l’environnement et la biodiversité.
Les nuisances sonores, sont de plus en plus présentes dans la vie quotidienne, plus de 50% des français se disent gênés par le bruit. Mais quel bruit ? Le bruit est d’origine naturelle : le vent dans les arbres, l’eau qui coule dans une rivière, les oiseaux… et bien sûr le bruit d’origine humaine. Directement, en parlant, en faisant de la musique, ou alors via tous les objets que nous fabriquons et qui génèrent du bruit : les moteurs électriques, ou thermiques, les pompes, etc…
Les humains ne sont pas les seuls sur lesquels le bruit joue un rôle néfaste, la biodiversité aussi pâtit de cette pollution sonore.
Les effets du bruit sur la faune
Tous les animaux terrestres sont impactés par la pollution sonores, des mammifères en passant par les oiseaux, les reptiles ou les insectes. Les nuisances provenant des chantiers, carrières, mine, industries ou encore des transports impactent la vie des animaux.. En 40 ans, près de 60% des animaux ont disparu de la Terre à cause de l’intervention humaine.
La pollution sonore est l’un des facteurs de cette extinction des espèces. De nombreuses études ont souligné les différentes manières dont les animaux sont affectés par celle-ci. L’un des problèmes les plus courants est la perte auditive due à des niveaux de bruit de 85 décibels ou plus. L’audition chez les animaux est le sens le plus mis en avant car il leur est utile pour leur survie. La perte ou la diminution de leur audition est donc très dangereuse pour eux. La conséquence la plus néfaste de la pollution sonore pour les animaux est ainsi la perte de la capacité d’écouter les signaux environnementaux importants et les signaux envoyés par d’autres animaux. Le système auditif n’est pas le seul à être impacté par le bruit. Les systèmes immunitaire, digestif et nerveux sont également touchés, car un niveau de bruit trop élevé peut engendrer une augmentation du rythme cardiaque et du rythme respiratoire.
Ces nuisances engendrent ainsi des changements comportementaux qui peuvent varier en fonction de l’espèce de l’animal et du degré du bruit, avec comme conséquences les plus observées un abandon de leur lieu de vie et un arrêt de la reproduction. Les nuisances sonores sont un réel danger pour les espèces terrestres.
Les effets du bruit sur la flore
La flore est également très impactée par la pollution sonore, bien que ne disposant pas de système auditif. Elle la subit de manière passive à travers la perte des capacités des animaux. Certaines espèces animales, surtout les insectes, sont des pollinisateurs pour les plantes. C’est grâce à eux que celles-ci peuvent fleurir, avoir des fruits, se reproduire…. Si les animaux n’exercent pas leur rôle correctement, les plantes ne peuvent plus se polliniser et finissent par mourir.
La symbiose entre la faune et la flore fait que si une des deux parties décline, c’est toute la chaîne qui subit les conséquences…
Les solutions qu’apporte l’acoustique pour suivre la biodiversité
En complément de méthodes traditionnelles de comptage, un suivi de la diversité d’espèces actives acoustiquement, comme par exemple les oiseaux peut s’opérer à travers le suivi d’indices bioacoustiques. Grâce à des capteurs déployés sur le long terme sans être intrusifs pour la faune, un suivi temps réel peut être opéré pour par exemple détecter des variations dans la qualité de l’habitat et évaluer l’impact positif ou négatif dans l’évolution d’activités humaines à proximité, ou suivre les variations temporelles de la biodiversité à travers les saisons.
Pour cela, plusieurs indices bioacoustiques peuvent être utilisés comme le Normalized Difference Soundscape Index (NDSI), validé par plusieurs études réalisées par le Muséum National d’Histoire Naturelle. La bioacoustique englobe l’étude des sons émis par les animaux à différents moments : appariement, orientation lors des déplacements, prévenir de la présence d’ennemis…
MODUL’EAR est un capteur développé par Wavely pour suivre à la fois le niveau sonore et la biodiversité en se basant sur les indicateurs de bio acoustique.
Modul’Ear vous permet ainsi de suivre les indicateurs bio acoustiques ci-après :
- Temporal Entropy, Spectral Entropy, Entropy Index (augmentent avec la diversité des espèces),
- Bioacoustic Index (corrélé avec les changements dans l’abondance des oiseaux dans les forêts),
- Amplitude Index, Acoustic Complexity Index,
- Acoustic Diversity Index,
- Acoustic Evenness Index, Acoustic Richness,
- Normalized Difference Soundscape Index,
- Number of Frequency Peak
Pour plus d’informations sur notre solution le Modul’Ear, n’hésitez pas à nous contacter par mail à l’adresse suivante : contact@wavely.fr